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tristan cabral

Quand je mourrai

Quand je mourrai ne le dites à personne je ne veux pas de leurs mains jaunes et de leur voiture noire vous me mettrez debout les bras sur vos épaules et vous me conduirez tout au bord de la mer où le sable est si fin et j'attendrai la marée haute si vous...

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A l'auberge du passeur d'hommes

ce soir à l'auberge du passeur d'hommes une pitié me vient pour mes bras mutilés ce soir j'ai découvert sur le chemin de ronde deux jeunes fiancés une plaie rouge au front et j'ai conduit l'enfant vers les barques cachées revêtu pour la route d'un manteau...

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La légende de Tristan Cabral

La légende de Tristan Cabral

Photo par André Chenet Extrait d'un poème à paraître : "La légende de Tristan Cabral" .../...Funambule ivre bateleur inspiréil n'aimait rien tant que les petits vins de terroir"rouge comme le sang des ouvriers"A Montpellier où il vivait au sommet d'une...

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Le veilleur de silence

Je connais des pays qui s’endorment deboutD’étranges femmes seules y passent les mystèresJ’y ai longtemps vécu de lentes agoniesEt je veillais les morts avec des armes blanches Je connais des pays qui s’endorment deboutOù des aveugles marchent vers de...

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Le somnambule

Je garde sous la peau mon costume de mort avec à l'intérieur le long poignard de l'aube ma voix se couvre mon ombre et moi nous sommes seuls et je laisse sur l'eau des blessures insensées Je suis à bout de peau je fais des métiers d'absence je descends...

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La légende de Tristan Cabral

La légende de Tristan Cabral

L'ami Tristan Cabral me manque; sa folie contagieuse; ses visions sur l'échelle de Jacob et ses larmes qui explosent comme des éclats de rire contre tout ce qui nous sépare et nous expose au règne des assassins. Il est depuis des mois dans un hôpital...

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Ce n'est pas moi

Tristan ce n'est pas moi ce n'est plus moi ce n'est pas encore moi c'est un nom à venir un nom à rassembler en pain à rassembler en pierre un nom à convertir en peuple c'est la fin des poètes qui se sodomisent avec leurs droigts d'auteur dans les bourreau-cratie...

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Si vaste d'être seul

«Fais-toi une arche en bois de Gopher» (Génèse. 6.v I.4 ) Si vaste d’être seul, j’ai toujours aimé les cendres. Surtout les cendres de la Nuit. Et surtout quand la nuit est partout ! Écoutez-moi : je suis né au couteau sous des cendres De loups ! Exilé...

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Des mots pour l'an 01

à Jean-Michel Fossey l'infatiguable patrouilleur des mots J'aurai l'amour d'aimer et je prendrai le temps! le temps d'un sein nu sous une chemise; le temps d'aimer les roses sauvages, l'abeille et le rossignol; le temps d'aimer les immortelles au vent...

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Je ne suis personne

Je ne suis personne... C'est pourquoi je peux parler au nom d'une multitude de gens écrasés... Je suis parmi eux, je suis de leur corps, je suis de leur chair... Encore une fois, ma plus grande satisfaction, c'est que mes poèmes aient rendu la parole...

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