Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

prose

Difficile

Difficile d’aimer l’homme en treillis de combat, la fillette en poupée, le môme qui fait l’homme. Difficile d’aimer l’homme quand il compte ses sous, tuant l’air qu’il respire, saccageant la forêt, affamant l’océan, mettant l’espace en carte et l’espérance...

Lire la suite

La tête brûlée d'une allumette

J’habite la cicatrice, la blessure, le sang. J’accuse l’argent, le profit, le capital qui a troqué l’éthique pour le fric, la caresse pour le fric, l’espoir pour la loto, la route pour l’auto. Dans le marais des chiffres quelques bulles irisées remontent...

Lire la suite

De la sidération à l'étonnement

Il arrive que l’univers réponde aux questions que l’on pose. Je passe continuellement de l’angoisse à la joie, de la sidération à l’étonnement. Il est paradoxal qu’à l’ère du chacun pour soi tous se conforment au même moule. L’argent devient le visage...

Lire la suite

Tels des mains

Si le monde a un sens, quel est-il ? La mémoire et le temps coïncident rarement. Ce n’est pas hier qui fait demain. Voir n’est pas savoir mais être. Ce que nomme la chose, le mot le réalise. L’œil qui regarde la montre, c’est la mort qu’il redoute. Chaque...

Lire la suite

La peau du temps

Sur des milliers d’écrans, nous ne percevons plus que des reflets. D’i-pad à i-pad, on écoute le vide et la déperdition. Il n’y a plus de sens ni d’essence. L’entité s’est perdue quelque part dans les chiffres. Prisonnier de ses pas entre la banque et...

Lire la suite

Un pollen sonore

La neige comme la pluie nous rapproche du ciel. Elle fait grimper nos pas sur les épaules de la terre. Le cou des mots s’allonge pour regarder plus loin. Des flocons tombent sur la page. Les voyelles fondent, se confondent, se transforment en dessins....

Lire la suite

Glossolalie

Des sons de l’ange aux hurlements des bêtes, de la musique des étoiles aux contrepoints de l’eau, j’habite dans ma bouche. Mon corps est ma langue. Le paysage autour n’est qu’un habit d’emprunt. Un brin d’herbe apparaît sur le visage des lettres. La réponse...

Lire la suite

De l'encre et du papier

Le présent ne contient presque rien. Le temps déborde sur l’espace. Tout est blanc, ce matin. Aucun pas sur la neige n’indique le chemin. Chaque trace que je laisse est comme un mot écrit lentement. Avec le froid aux mains, il faut le cœur au chaud. À...

Lire la suite

Oublions Freud

Oublions Freud, oublions Marx, oublions le passé et même le futur, essayons l’amour au présent, une simple caresse aimante, intimidée, toute simple, un clin d’œil énamouré, un simple geste d’homme ou de femme qui s’émerveillent l’un l’autre. Une graine...

Lire la suite

Tu es si belle

Tu es si belle. Dès que je t’aperçois, le rictus du cœur se transforme en sourire. Laisse luire ton soleil sur mes épaules de pluie. Tes secondes affolées nourrissent mes semaines. Chaque heure a ton visage. J’écris ton nom et je t’embrasse. Je l’écris...

Lire la suite