Aphorisme du jour
Nous avons plus besoin des oiseaux qu’ils n’ont besoin de nos miettes.
les mots de la vie
Nous avons plus besoin des oiseaux qu’ils n’ont besoin de nos miettes.
Le quatrième numéro de Zinzoline est en ligne ici (http://fr.calameo.com/read/00031095948fc824098f6).
Une seule métaphore ne suffit pas pour voir ce qui la constitue. Il y a dans chaque œil tant de regards possibles. La neige est constellée d’étoiles. Chaque flocon se ressemble mais aucun n’est pareil. Une image vaut mille mots, mais il suffit d’un seul...
Il est en moi, je le sais, bien qu’il ne souffle mot. Mais si je m’assieds, il se met aussitôt à l’aise, et si je cours il se précipite de même. Comme une ombre intérieure, il imite mes moindres gestes. Il ne me quitte jamais, je ne peux me séparer de...
Le corps est tombé, mais sa volonté est encore debout. Nous voyons cette volonté, droite et alerte, sa distinction solidaire d'avec la forme recroquevillée. La volonté parle. Elle promet l'avenir. Elle affirme qu'il se tient intact, quelque part, en retrait....
Tu te scandaliseras Du dernier massacre à la mode Celui dont tous les médias Font un sinistre tintamarre Et puis tu oublieras Tu te mobiliseras Pour la douleur la plus proche De tes affres gardées secrètes Tu verseras ton obole, Proportionnelle au nombre...
Seul un calice rempli de larmes a l’éloquence du discours quand il parle de la grandeur humaine. Qui donc encore a conscience de l'opulence indécente quand des enfants meurent de faim ? Je sais que "beauté" est un mot païen qui se décline en cris de cœur....
Non ce n’est pas une migraine. C’est ce qui reste d’une grande tâche et qui palpite encore dans le vide. J’ai tant de mal à respirer, Nadja. Comme on reste couché sur la paillasse à regarder le plafond : une oppression si grande que le mot oppression...