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poesie du monde

Un grillage au fond de l'eau

Il faut oser la liberté, oser dégrafer toutes les enseignes du dire, détacher les sangles moralisatrices et les dogmes purulents. Tout brûler et tout rendre sans nuance à la bouche percée, à la parole détachée. J’apprends chaque jour à ramasser les cendres...

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Les fantômes

Aujourd’hui ma nuit est enroulée Dans le temps d'avant L’image du père absent Qui ne venait pas souvent Le visage de ma mère Lorsqu’elle se penchait sur la vie Dans le berceau Dans le jardin Le visage de ma mère emmurée Assoiffée du moindre souvenir luisant...

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Ma terre, je suis ta fille

Ma terre, je suis ta fille

O terre, O forêt, Je suis votre fille. Bercée au son des arbres, rythmée au bruit du sol. La rivière me transforme telle une mélodie dans une chanson tzigane. Je rejoins les montagnes, dressées haut dans le ciel, J’ai mis ma plus belle jupe, cousue avec...

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Autour

Autour

il dessine écrit. une mémoire de 400 000 millions d’annés, la forêt du crétacé, une végétation marine. sorte d’empreinte. plus vieille que tout, se dépose en une lente nuit. était-ce son enfance. un rêve ou un souvenir. un instant, ce trésor bientôt disparu....

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Tu marches

Tu marches pieds nus par déférence pour ton exil sans fin tu marches sur une terre lourde de silences. Voix égarées d’un pays d’herbes amères où tu t’es meurtri bien avant, bouches agacées d’où le chant se retire vers la nuée d’ombre ou la canopée des...

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Contumace

... La Neva charrie l'eau sombre des cachots qui mutilent les noyés par balles venus des bidonvilles jetés dans la Seine à Paris manches courtes au Liberia manches longues au Tibet tontons macoutes de Haïti apartheid à Pretoria arméniens décapités la...

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Nous nous tairons un jour

Oui nous nous tairons un jour oui depuis le début je dis que les mots nous cachent des choses mais il faut bien convenir que le chant nous habite et que, comme les oiseaux, nous aimons gazouiller Et parfois, oui, nous rugissons comme un lion en cage nous...

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Moisson

Tu es cette mère que j'ai perdue Mais comment croire que la mort avait pu t'emporter Dressée dans mon regard ou rôdant dans ma tête tu ne me quittais plus Pourtant tu étais l'absente Une absente si présente que forcément un jour ou l'autre tu allais apparaître...

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L'enfant que j'étais

l 'enfant que j'étais je le revois souvent entre les lignes des poèmes que j'écris il voudrait que je le suive parmi les hautes herbes mais dès que je relève la tête c'est déjà le vieil homme qui me sourit à travers la vitre de la fenêtre André Chene...

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Paris, mon beau Paris

Je suis un homme floué. La mort, la maladie, ont sonné à ma porte. Je sens leur impatience et, très souvent, je la comprends. Je leur demande encore un petit, un peu, un petit peu de temps si précieux. Non pas pour faire l'âne devant les doctes assemblées....

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