Jean et Serge Gagné: cinéastes-poètes
Jean Gagné dans son capharnaüm
FILMOGRAPHIE
Saison Cinquième, 1968 –
La Tête au neutre, 1973 –
L' ou 'L, 1974 –
Une Semaine dans la vie de camarades, 1977
À vos risques et périls, 1980 –
La Couleur encerclée, 1986 –
Le Royaume ou l'asile, 1990 –
La Folie des crinolines, 1995
La Marche à l'amour, 1996,
Ton père est un bum, 1997,
Étrange Histoire, 1998,
Un souffle qui brûle, 2001,
Barbaloune, 2002
Cerbères à l'horizon, 2006,
J'irai danser sur vos barrages, 2006,
1 million d'heures plus tard, 2006
" .... Les frères Gagné réussissent à créer un palimpseste visuel et
sonore qui s'impose comme une méditation sur le sens des images et
Paul Beaucage, Séquences no 199, novembre-décembre 1998.
"... survolons cette Étrange histoire. ... Film de grave divertissement
poévital, et de tendre gai-savoir, «Étrange histoire» est aussi
du cinéma de revendication. Socioculturelle. Au plan esthétique (on
l'a vu). ET idéologique : Larouche en sa belliqueuse maison de tous
les arts (idem pour Le Conventum); Langevin en sa fragile tentative
de philosopie fraternaliste. ..."
Pierre Léger, journaliste & conteur-poète, septembre 98.
" Vaillancourt est livré ici avec une dimension de grandeur qui
transcende sa personnalité et son oeuvre mais qui l’inscrit comme
une figure un peu mythique dans la grande toile du Québec."
Odile Tremblay, Le Devoir, samedi le 19 avril 2003.
"Ce documentaire brut à l'image des coups de marteau et des
coups d'éclat de l'infatigable artiste confirme une fois de plus le
talent et la place des frères Gagné dans notre espace
Louise-Véronique Sicotte, Séquences 225, mai-juin 2003
"BARBALOUNE L'ivresse d'une bouffée d'éther... Inspirée du
collage (art visuel que Jean pratique couramment), leur technique
cinématographique est faite de tableaux successifs qui se
juxtaposent sans liens immédiatement logiques. Un univers à la
fois poétique et pragmatique, où le surréalisme fait sans cesse
irruption dans le quotidien. Des images au charme brut. Bref, un
film insaisissable et coloré, comme une balloune ballottant au
Mélanie St-hilaire, Le Soleil, samedi 7 septembre 2002.
À PROPOS DES FRÈRES GAGNÉ
“À une époque où le film-roman est devenu la seule référence, il y a
dans le cheminement des frères Gagné une recherche qui se situe
dans le sillon des mouvements qui ont voulu libérer l’inconscient:
surréalisme, dadaïsme, expressionnisme, underground, etc...”
Michel Larouche, “Les frères Gagné: I’autopsie du documentaire”,
Copie Zéro, No 38.
"Leur cinéma est imprévisible, comporte parfois des fulgurances,
souvent des moments de poésie, toujours une réalité éclatée.
Véritables porte-étendards du cinéma indépendant au Québec, les
frères Gagné persistent et signent un cinema libre qui donne la belle
part aux envolées et à la mise en valeur d’autres amis artistes"
Marc-André Lussier, collaboration spéciale, La Presse,
Samedi 7 octobre 1995.
"La Folie des crinolines nous entraîne donc dans un thriller baroque
où se superposent un univers passé empreint de superstitions
et un monde actuel axé sur l’argent et le gain. "
André C. Passiour, Quartier Libre,
Volume 3 Numéro 5 le 17 octobre 1995.
"La marche à l'amour, telle que traitée chez Cocagne, est un mât de
misaine de rapprochement entre tous et toutes."
Pierre Léger, journaliste et poète, Art Tiret no 92, décembre 1996
"... La Marche à l'amour, "une performance poétique
cinématographiée" par les frères Gagné, les porte-étendards du
cinéma indépendant au Québec.... Miron devient simplement géant.
Soyons reconnaissants aux cinéastes d'avoir su élaborer une mise
en images aussi magnifique que respectueuse."
Marc-André Lussier collaboration spéciale
La Presse Vendredi 30 mai 1997.
"...spectacle poétique global, la Marche à l'amour.... a éte conservé
intégralement sur bobine par les frères Gagné, ces infatigables
cinéastes de la poésie populaire du Québec contemporain."
Paul Rose, L'Aut'Journal, no 156 février 1997.
"Les frères Gagné viennent de réaliser un fiIm percutant,
Ton père est un bum ...
En toute indépendance et avec la folie des pellicules libres qui les
caractérisent. Véritable montage et cut-up de paroles et d'images
évocatrices de la pertinence des propos de ce poète qui a fait de sa
vie et de son écriture une provocation perpétuelle et un constant ,
délire sur le thème de la fragilité d'exister et de respirer. Un film
essentiel et majeur sur un poète d'ici trop longtemps écarté par la
rigueur publique..."
Pierre Demers,pour L'Itinéraire, no-9, septembre 1997.