À Loïc

Publié le par la freniere

À Loïc

 

Il arrive que j'habite mal le lieu qui me situe

comme si l'espace jetait de la distance au fond de moi

Mais la tendresse du regard d'un enfant sur le monde

me donne le charme de l'immobilité

par ce mot si doux que mon fils me chuchote à l'oreiller

Papa, je pleure de joie

plus tard encore par cet aveu de lumière

qui embrase mes jours        je t'aime, papa

On est au monde pour si peu

et ce peu contient tout mon bonheur.

 

Claude Paradis

Publié dans Poésie du monde

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