Paroles indiennes

Publié le par la freniere

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Dans les voix
des vieux arbres
je reconnais celles de mes ancêtres.
Veilleurs séculaires,
leur rêve est dans leurs racines.

La brume,
haleine des arbres,
s’alanguit
entre les branches de l’aube.

Nuit
Nuit obscure,
noire,
orageuse.
Dans une telle nuit
on ne sait plus
où finit la terre
ni où commence le ciel.
 
Humberto Ah’Abal
poète maya

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