Planche en bois

Publié le par la freniere

Toujours grand père son odeur de grand père. Celle des champs de la paille et du foin. On plonge le nez dedans, on l’écoute jusqu’au silence. Quand ça remue ça recommence. Toujours grand-père moi grand-père sur le chemin interdit sauf riverains. A pied c’est facile. Toujours ta main plus grande que ma main. L’eau de la fontaine a du goût. Elle est d’ici et s’écoule je ne sais où. Toujours grand-père les herbes sont hautes grand-père. Viens, nous devons courir contre l’air. Il est encore temps grand-père.
 
Cécile Guivarch

 

Publié dans Poésie du monde

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article