Tenir tête à l'orage de Thomas Vinau
La poésie est en crise, aucun doute là-dessus. S’il en était autrement, un garçon comme Thomas Vinau occuperait forcément, aujourd’hui, le devant de la scène, au même titre qu’en leur temps un René Guy Cadou, un Guillevic, voire même, soyons fous, un Eluard ou un Prévert. Faute de quoi, il en est encore à tailler péniblement sa place à la sueur de son stylo, et à frapper inlassablement aux portes de tous les responsables de petites revues et de tous les micro éditeurs qui, pas fous, n’ont généralement pas besoin de se faire tirer longtemps l’oreille pour publier ses vers.
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