La tendresse de la pluie

Publié le par la freniere

Les cerisiers, vieux chiens mouillés, traînent leurs bosses entre les gouttes froides. Au fond du ciel

quelqu’un s’essuie avec obstination les pieds sur la lumière. Le temps patiente derrière les vitres.

Les flaques naissent, milliers de minuscules mondes inutiles, pour faire ricocher nos solitudes. Et

les amibes se prennent pour les reines du monde.


Thomas Vinau

Publié dans Prose

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