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poesie du monde

Au poste d'urgence

Vous qui pleurez sans plus d’endroit d’où puissent venir des larmes qui criez mais sans plus de lèvres pour former des mots, qui cherchez à agripper mais sans plus de peau sur les doigts pour saisir vous inondées de sang d’une sueur huileuse de douleur...

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Comment va le monde ?

Esclavage banalisé, mépris de l’humanité. Au nom, au nom ? Du progrès ? Non. Du profit. Juste la fin qui change, cette fin qui justifie n’importe quels moyens et la faim toujours décime l’humain. Les pieuvres de l’industrie, les grands groupes financiers,...

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Zzzou

ZZZoooouuu c’est le bruit que ma vie fait lorsqu’elle s’épuise elle te rejoint alors mais toi quel est ton bruit comment mets-tu ta griffe signes-tu des actes commets-tu des faux parfois triches-tu as-tu déjà été parjure t’est-il déjà arrivé de promettre...

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Va ou

Je pense aux personnes merveilleuses de ma vie je pense à vous mes amis vous mes inconnus innombrables je pense à Robert Desnos dont les yeux étaient des perles je pense à Rimbaud le jeune homme vert qui rougissait jusqu’aux oreilles je pense à d’Aubigné...

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Belly est morte

Belly est morte… et je ne suis pas triste. Ma certitude de la revoir très bientôt est si grande qu’il serait inconvenant de l’être. Je la connaissais, Belly, depuis 1983 quand elle m’avait conduit dans le Tassili du Hoggar, au cœur du Sahara, après une...

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L'auto-stoppeur de Galilée

Baudelaire used to come to our house and watch me grind coffee. That was in 1939 and we lived in the slums of Tacoma. My mother would put the coffee beans in the grinder. I was a child and would turn the handle, pretending that it was a hurdy-gurdy, and...

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Marcher vers un ciel de pierre

Il nous arrive parfois sur le net de tomber sur des textes admirables. Le coquelicot est seul entre les pierres et, pour cette raison, je l’ai photographié, sur les pierres mille fois millénaires où je viens marcher à l’aube, près de la mer, dans ce site...

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Un jour

Un jour Il y aura autre chose que le jour Une chose plus franche, que l'on appellera le Jodel Une encore, translucide comme l'ancanson Que l'on s'enchâssera dans l'oeil d'un geste élégant Il y aura l'auraille, plus cruel Le volutin, plus dégagé Le comble,...

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Le pare-brise

Le pare-brise embué c’est pas comme un regard ne trouvant plus ses mots ce n’est qu’humidité novembrière un masque blanc qui vous efface les ombres de la rue Pour savoir où mener la voiture il faut ouvrir la cage au vent tourner bouton d’un cran ou deux...

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Ombre et la forêt

Au pied d’un arbre, amassé contre les écorces, le lit des épines sous les jeunes feuillages chante doucement cet air de pin et d’oiseaux, le pelage des renards. Juste à côté la lumière trempe ses doigts, filtre et infuse, lente, les aspérités où l’ombre...

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