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poesie du monde

Mon Olivine

Mon Olivine Ma Ragamuche je te stoptatalère sur la bouillette mirkifolchette J’aracramuze ton épaulette Je crudimalmie ta ripanape Je te cruscuze Je te golpède Ouvre tout grand ton armomacabre et laisse le jour entrer dans tes migmags Ô Lunèthophyne je...

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Tant de vies

J ’ai rêvé tant de vies dont tu n’as pas idée je les ai toutes vécues je les ai toutes senties j’en porte la trace et le bruit, les nuits ne suffisent pas pour me remémorer nul besoin de vivre dépareillé de vivre loin d’oublier je les retiens comme d’autres...

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Je ne t'écris pas

Je ne t’écris pas, je te lis. Je te lis des passages. Des passages que j’attend encore comme les corps s’attendent les uns les autres, les uns après les autres, pour se transvaser dans une infinie patience. Si les étoiles se versent, fulgurantes et lentes,...

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Arbres

Arbres

J'écris arbre arbre d'orbe en cône et de sève en lumière racines de la pluie et du beau temps terre animée pins blancs pins argentés pins rouges et gris pins durs à bois lourd pins à feuilles tordues potirons et baliveaux pins résineux chétifs des rochers...

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Samothrace

Je te regarde Nikê tês Samothrákês Victoire de Samothrace toi qui domines le grand escalier du Louvre toi que visite le monde entier – loin de tes marbres d'origine blanc de Paros gris veiné de Lartos de Rhodes. Je te regarde et je vois en toi toute la...

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La première étoile

La terre volait en farandole verte, rouge, ocre et quelques autres douleurs. Le sol, jonché d'ailes brisées, évoquait le paradis après la crise de trop, l'infini fauché dans le bourgeon de l’âge. Il emporta la place à l’aide de quelques concepts phares...

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L'âge vient

Je ne suis qu'un violon aux mains d'un inconnu. Il n'est ni Dieu ni diable, ni enseignant ni enseigné, mais ce désir tendu d'un chant tant attendu. A mon violon manque la force du figuier et le Verbe du vent. Lui manque d'être en manque de l'univers entier....

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C'était une saison

C’était une saison inscrite sur le front de la terre les oiseaux s’arrêtaient en plein vol Seules les maisons marchaient Des cercueils amarraient à nos portes et des morts frileux séchaient sur nos toits leurs doigts frileux seules nos maisons marchaient...

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