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poesie du monde

Matin froid

La nuit a enfanté une page vierge mille cristaux étrangement imbriqués forment un lisse vélin pur pour des mots en espoir d’assemblage ils sourdront au rythme du gel lent autant que celui d’une milonga cette mince couche d’utopie dissimule le monde réel...

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Mesclun à la niçoise

J’ai tout risqué pour ça, avec les zones d’ombres, les petits nuages noirs comme des phylactères au dessus de la tête. La tentation est grande de dramatiser un tout venant quotidien, dans l’illusion de l’élévation, en utilisant les mots pour ne dire jamais...

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L'échancrure d'un rêve

Tu restes là accroché à l’échancrure d’un rêve comme une marque de bronzage qu’on cajole en glissant dans l’automne souvenir de l’été sur la peau souvenir de toi dans ma chair j’ai gardé ta saveur plusieurs jours emprisonnée au creux du ventre il ne reste...

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Pluie d'oiseaux morts

« pluie d’oiseaux morts » je lis ça je lis « pluie d’oiseaux morts » c’est en Amérique du Nord que cette pluie est tombée Bob Dylan américain du nord chantait autrefois « a hard rain’s a gonna fall » mais il n’y avait pas d’oiseaux morts dans sa chanson...

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Les ailes du désir

Les ailes du désir

Lorsque l'enfant était enfant, il marchait les bras ballants... Il voulait que le ruisseau soit une rivière un fleuve et que cette flaque d'eau soit la mer... Lorsque l'enfant était enfant, il ne savait pas qu'il était enfant. Pour lui tout avait une...

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Nicolas de Stael (Algérie)

Vous êtes mort, je ne sais rien de la mort des hommes, rien de la goutte d’eau qui renverse la figure et la dilue en Dieu. Dieu lui-même qu’est-il, le néant ou la roche ? la structure de l’ombre, le suprême reproche, et peut-être à peine notre interrogation...

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Sur une vieille chanson

Comme les feuilles le Temps aussi se décompose comme au compost les herbes comme en terre les corps –enfouis– Mais dans la décomposition du Temps il y a de l’éternité immanente et de l’attente d’Eternité dans les âmes –séparées– Dans le grand compost...

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C'est quand...

C’est quand il se rend à la mer et que le paysage solaire dévaste sa peau et que ses mains démêlent les parchemins de sable et que son corps est enduit de lumière qu’il sait l’orgueil de la vie, l’orgueil d’entreprendre l’instant, l’orgueil de tracer...

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L'oignon

Oter une à une, rousses et dorées, les pelures de l'imaginaire, pour essayer d'atteindre la chair. Quand sait-on qu'on touche le réel ? Quand le jus du souvenir pique les yeux ou que l'odeur nous colle aux doigts ? Effeuiller tranche après tranche — plus...

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Méfiez-vous

Il faut se méfier des beaux parleurs et des muets du sérail Il faut se méfier des aras des perruches et des cacatoès Il faut se méfier des faux amis et des vrais enfants de salauds Il faut se méfier des sots et des sauteries des soirs sous la ramée et...

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