poesie du monde

GRIEF THIEF OF TIME Grief thief of time crawls off, The moon-drawn grave, with the seafaring years, The knave of pain steals off The sea-halved faith that blew time to his knees, The old forget the cries, Lean time on tide and times the wind stood rough,...

sans nulle autre parole que mes mains tendues étirés tous ses doigts et la paume constellée d'étoiles sans nul autre regard que mes prunelles au vent ailleurs à même vos chairs et ces intimités à peine révélées sans nulle autre histoire qu'un peu de ma...

emily dickinson (1830-1886) chacun de nous s’en serait moqué de la petite ivrogne de rosée vieille fille aux yeux de confitures cachant la littérature dans son tablier sur le papier rose-brun du boucher et sur les vieilles enveloppes elle notait légèrement...

Années de malheur où la peur était reine on trempait son courage dans un baquet de haine des épines couronnaient le désir dénoncé l’amour avait des gants pour ne pas se blesser tous les matins portaient masques de carême le plaisir se cachait dans un...

L’actuel ne danse pas plus que le virtuel, le double, le triple, le multiplié d’office, l’onde du multiple et de son résultat accumulé, en bénéfices accumulés, incalculables. Liquidation des personnes par attentats, par chômage de masse, attaques suicides...

Que m'as-tu fait terre, terre de chênes, m'aurais-tu enchainée ? Envoûtée à tes sources secrètes, ton sol osseux, tes bras de genièvre ? Tu m'offres ta couche de pelouse sèche où se pressent pelures d'univers, mondes miniatures enchanteurs et cruels....

À présent j'entre dans ma nuit non plus par l'ombre stérile du figuier que l'Ombre efface mais par les yeux grands ouverts de mon frère le hibou Nuit hérissée nuit d'insomniaque les mots qui l'inventent courent dans les taillis brouillant leurs traces...

Épineux souvenirs des barbelés Fours crématoires aux atroces fumées d'éclipse et de fin du monde je vous évoque, mythologies barbares, que la paix a recouvertes de son infrangible vigilance Moi, ce n'est pas pour vous oublier que je vous couvre du suaire...

C’est la porte, et derrière, l’éden du cœur. Nos choses, tout ce qui nous appartient, s’estompent. Porte est la porte, porte de la métaphore, porte du conte. Porte qui épure septembre. Porte qui ramène les champs à la genèse des blés. Nulle porte à la...

Epuisée de courir après mon ombre, j'ai choisi de suivre l'hiver et son pas de misère. Affamé, chancelant, il fraie sa route sur nos peaux concassées. Derrière les murs aux cernes violets, quelques visages s'éteignent de n'être que frôlés. Lenteur du...